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APPENDICES
255
dessein de prendre un engagement dircet d’elle à V. M. que je con-
naissais le mérite de Mr l'Evêque de Laon, mais qu’à l’égard de ses
avantages et de son chapeau, ce n’était pas la chose du monde que
j'eusse le plus à cœur, hors l'intérêt que V. M. y prenait, mais que je
manderais à V. M. ce qu'elle m’ordonnait sur ce sujet. Elle me dit : je
vous entends bien, et après avoir un peu rêvé, elle me dit : eh bien
mandez au Roi de ma part que je m'engage d’avoir le chapeau de
Mr l’Évêque de Laon (ayant toujours parlé de celui de Monsr de
Toulouse comme étant incontestable) et que je lui en suis garante, si
le Cardinal Vidoni est Pape. Sur quoi, je lui dis que ce serait d'agréa-
bles paroles à porter à V. M., sur lesquelles elle prendrait d'autant
plus confiance, que je savais qu'elle avait des moyens pressants de ne
rien risquer. Elle me dit, qu’il était vrai. Sur quoi jelui fis beaucoup
de compliments sur cette parole qu’elle me donnait de si bon cœur.
Je lui mandais ensuite, en riant, ce qu’elle ferait si le Cardinal
Vidoni manquait à ce qu’il lui avait promis, Elle me dit, sans
balancer, qu’elle le prendrait plutôt à la barbe, que de ne pas accom-
olir la promesse qu’elle aurait faite à V. Majesté.
Ce que je vois d'avantageux, Sire, en cet engagement de la Reine
Christine n’est pas seulement cet engagement présent, en cas que le
Card! Vidoni soit Pape, parce que je le crois impossible après l’exclu-
sion de l’Espagne, du consentement de Mr le Cardinal Chigi. Mais
c’est l’engagement que j'aurai facilité de prendre d'elle à l’avenir,
sur tous les autres qui seront de ses amis, ce qui peut se rencontrer
facilement dans la part qu'il y a apparence que l’Escadron aura au
Pontificat et par conséquent le Card! Azzolin, et d’avoir fait déclarer
a dite Reine en faveur de ce chapeau, elle qui n’en avait jamais
parlé à Mr Foucher que comme d’une affaire presque impossible, et
qui m’en avait ainsi parlé à moi-même. Et comme je n'ai point
perdu cette occasion qui s’est offerte casuellement, je profiterai aussi
de toutes les autres qui se pourront présenter pour l’exécution des
ordres de V.M._ . 2
Signé : le duc pe CHAULNES.
No 1()
Le cardinal Acquaviva au cardinal Azzolino, le 13 mars 1670.
(Arch. Azzolino. — Copie.)
Adesso à partito di quà l’Ambasciatore. Si à contrastato un pez70,
etio mi son sodisfatto. Non mi permette Ja mano di dir tutto. Li con-