208 CHRISTINE DE SUÈDE ET LE CONCLAVE DE CLÉMENT X
pas nécessaire de proclamer alors cette vérité, qu'on aurait
cependant, après tout, mieux fait d’écrire en grosses lettres
dans les instructions d'Astorga.
Médicis recut aussi sa part du bliäme. La même chose arri-
vait, disait-on, qu'auparavant. « Les cardinaux de Médicis,
qui avaient le secret et la direction des affaires d'Espagne
dans le conclave, se servaient de tout pour leurs propres
intérêts. »
Le conseil trouvait le remède au mal d’une application dif-
ficile, car, après s'être tant avancé avec Chigi, on s'exposait à
un sérieux préjudice en rompant avec lui. Il émettait pour-
tant l'avis que la reine-régente devait exprimer à Astorga sa
désapprobation de ce qu'il se füt tant écarté de ses instruc-
tions, et lui donner l’ordre de manifester en toute occasion
que Sa Majesté n’avait jamais eu l'intention d'exclure Vidon1,
ni aucun autre cardinal. L’ambassadeur devrait faire une
déclaration formelle à ce sujet. 11 devrait en même temps
assurer Barberino et les cardinaux de l’Escadron de la bien-
veillance de Sa Majesté, et se tenir en bons rapports avec
Raggi et Acquaviva.
La lettre qui contenait ces ordres fut signée par la reine-
régente le 2 avril (1), et expédiée par un courrier extraordi-
naire, qui arriva à Rome le 20 du même mois. Cette fois on
avait compris la nécessité de ne pas perdre de temps.
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Le jour qui précéda l’arrivée de ce courrier, le cardinal
Porto Carrero entrait à Rome. Il était débarqué la nuit du
18 avril à Cività Vecchia, où Astorga lui avait fait trouver des
voitures prêtes. L'ambassadeur et les princes romains feuda-
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(1) Voir à l’appendice l’annexe n° 11.
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