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BRANCACCIO ET LES ESPAGNOLS 193
d'Acciaioli, en ajoutant qu'il préférerait ne pas se mettre en
avant s’il n’était pas agréable à l'Espagne. Médicis en avait
référé à l'ambassadeur, qui avait répondu qu'il ne pouvait
faire autre chose que de « l’écarter » (1). La question était
en effet embarrassante pour Astorga, car il n'avait jamais
recu de réponse de Madrid à ses questions au sujet de Bran-
caccio, et il restait toujours dans le doute quant à l'interpréta-
tion de ses instructions. Médicis fit parvenir le refus d'Astorga
« dans la forme la plus douce et la plus discrète » à Brancac-
cio, qui vint le remercier de l’avoir tiré d'incertitude et lui
offrir son vote pour Odescalchi.
Après qu’Odescalchi fut tombé, les espérances de Brancac-
cio reprirent cependant. L’ambassadeur de Venise avait fait
savoir à son neveu, Mer Brancaccio, qu'Astorga lui avait dit
que son oncle n'était pas exclu par l’Espagne, et qu'il atten-
dait avec impatience l’arrivée de Porto Carrero pour se con-
certer avec lui à son sujet. Brancaccio s'était alors adressé à
Chigi, mais celui-ci ne l'ayant pas encouragé, 1l vint consulter
\zzolino (2), qui reçut cette ouverture avec plus de bien-
veillance. Dans le cas où il faudrait renoncer à Vidoni, il serait
bon d’avoir fait quelque chose pour celui qui prendrait sa
place. Azzolino s’en était souvenu trop tard avec Odescalch1
et ne voulait pas répéter la faute avec Brancaccio. Il recom-
manda donc à Christine de s’entendre avec Mer Brancaccio et
de chercher à lui être utile par la voie de Zetina, mais le plus
vrand secret était nécessaire. Le prélat ne devait venir chez la
reine que de nuit et sans aucun domestique, et il devait, pour
masquer ses relations avec Azzolino, répandre le bruit que
les cardinaux de l’Escadron ne voulaient d’autre pape qu'un
membre de leur propre faction. Il se flattait d'enlever ainsi aux
Espagnols, et particulièrement à Astorga, tout soupcon que la
candidature de Brancaccio était favorisée par l’Escadron et en
conséquence patronnée par les Francais (3). C’était surtout
(1) Médicis à Astorga, 11 avril. — « No se potia dexar de desviar. »
(2) Azzolino à Christine, 27 mars.
(3) Ibidem. 25 mars.