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CHAPITRE X 
ODESCALCHI 
[. Chioi cherche un pape hors de sa faction. — Ses avances à Barberino. — 
Acquaviva, au nom d’Astorga, propose Odescalchi à l’Escadron. — Hésita- 
tions d’Azzolino. — Christine accuse Astorga de vénalité. — IT. Astorga au tour 
du conclave (16 février), — Les pratiques pour Odescalchi. — Azzolino se 
rallie à lui. — Un billet malencontreux. — Conséquences de la méprise d'un 
conclaviste. — Chaulnes se déclare contre Odescalchi. — Il se plaint d’Azzo- 
lino à la reine. — Odescalchi écarté sans exclusion (20 mars). — III. Digne 
conduite du vaineu. — Le dévot aux vingt-quatre carrosses. Pasquinades. 
_—— Christine et la princesse de Rossano. — Azzolino explique son billet. — 
Chaulnes recoit de nouveaux ordres en faveur de Bonvisi. 
« Des lions déchaînés ne sont 
pas pis que des cardinaux enfer- 
més. » 
Chaulnes au roi, 18 mars 1670. 
Ce n’était pas avec résignation que Chig et Médicis avaient 
accepté la retentissante défaite du 10 mars. Le coup leur avait 
sté d'autant plus dur, qu'il les avait frappés par surprise, 
et que leurs propres partisans y avaient prêté la main. Neuf 
des leurs avaient voté pour la Triple, tandis que dans l’autre 
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camp, sur trente-trois cardinaux, pas un n'avait trahi le 
secret. Cela méritait revanche et vengeance. Mais que faire 
Un conciliabule se tint le soir après le vote (1). Sforza, qui 
avait assez du conclave, proposa de capituler et de prendre 
(1) Chez Sforza, qui avait une cellule commode et chaude, laquelle servait 
souvent de lieu de réunion.