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150 CHRISTINE DE SUÈDE ET LE CONCLAVE DE CLÉMENT X
restait ferme, et « l’homme qu’on ne nomme pas? » comme il
appelait Ravizza dans ses billets à la reine (1), ne rapportait
d’autre réponse qu'un refus absolu de risquer le prestige de
la France dans une manœuvre qui aboutirait certainement à
un vote désastreux.
Christine avait écrit le 1” mars UN billet à Chaulnes pour le
prier de passer chez elle. Elle savait qu’il avait encore été chez
la connétable, où on lui avait fait voir la belle Hortense de
Mazarin habillée en esclave. Cela ne cachait-il pas une nou-
velle tentative de le gagner pour Bonvisi? Hortense était grosse
de plusieurs mois, mais elle restait néanmoins aussi séduisante
que jamais. Et ce costume d’esclave! Cela devait évidemment
être quelque chose de très léger, et Christine avait peu de con-
Gance en la vertu d'un ambassadeur aux prises avec de jolies
femmes peu vêtues. Chaulnes avait été enfermé dans un cabi-
net (2) avec les deux sœurs, c'était grave. « Quoiqu'il n'y
demeurât qu'un demi-quart d'heure, et qu’il sortit d’une
manière à persuader les gens qu'il n'avait pas donné conten-
tement, je voulus m'’éclaircir de tout par lui-même et je
l’envoyai quérir. » Ainst écrivait Christine à Azzolino.
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Chaulnes arrivait au palais Riario avec l'intention d'ins-
pirer un peu d’inquiétude à Christine. Il ferait semblant de
pencher vers Bonvisi, puis 1l se laisserait convaincre par la
reine, et en échange 1l lui demanderait un service. On atta-
(4) Chaulnes à Christine, 1°" mars.
(2) « Où toutes les cérémonies du B. étaient observées ». Christine à Azzolino,
> mars. — Azzolino dans une lettre à Vidoni le jour suivant appelle cela « un
affreux scandale qui fait horreur ». Azzolino traduisit la lettre de la reine, qu'il
appelle un « elixir vitæ », en modifia un peu la fin et la fit lire à tous les cardi-
naux de l’Escadron, à Vidoni et à Rospigliosi. Ils durent s'en amuser, mais la
reine gronda Azzolino de son indiscrétion.
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