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130 CIIRISTINE DE SUÈDE ET LE CONCLAVE DE CLÉMENT X
de Barberino tenaient ferme et ne manquaient pas un
scrutin.
La ville de Rome, grâce aux bonnes dispositions prises par
le gouverneur, jouissait d’un calme auquel elle n'avait pas
sté accoutumée pendant les vacances du Saint-Siège. Un seul
incident était venu troubler la tranquillité publique depuis
l’ouverture du conclave. Deux Espagnols s'étant pris de que-
relle une nuit avec les soldats de garde au palais Chisi, l’un
d’eux fut tué à coups d’arquebuse et l'autre blessé, ce qui fit
craindre des représailles de la part des fantassins d'Astorga.
Mais l'ambassadeur s'empressa d’étouffer l’affaire et accepta
les excuses du prince Chig1 (1). Il aurait été trop absurde que
leurs soldats se battissent dans la rue, tandis que leurs parti-
sans fraternisaient dans le conclave.
Médicis avait ressenti, dès le premier abord, une certaine
sympathie pour le cardinal de Bouillon, dont l’air de jeunesse
et les manières enjouées formaient un agréable contraste avec
la majorité de l'entourage. Il s’efforcait aussi de maintenir
les relations amicales avec le reste de la faction française,
surtout avec Retz, mais cela ne suffisait pas à lui faire par-
donner de s’être enrôlé sous l’étendard d'Espagne. Déjà, aux
débuts du conclave, Chaulnes lui avait fait savoir par l’abbè
Maffei, conclaviste de Maidalchini, « que cette déclaration de
chef de la faction d'Espagne, sans aucune lettre ou d’ambas-
sadeur ou de protecteur, dont avaient toujours été pourvus
ceux de sa maison quand ils s'étaient déclarés, pouvait faire
douter un peu des sentiments qu'il témoignait conserver pour
le roi (2) ».
(1) Grimani au doge, 15 février.
(2) Chaulnes au roi, 11 février,
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