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L’ARRIVÉE DES FRANÇAIS
que Chig1 ne voulait pas que Vidoni remit Azzolino à la secré-
tairerie d’État, la reine, piquée au vif, reprit :
« Voulez-vous donc obliger Vidoni à n'avoir aucune bonté
pour Azzolino, vous qui m'avez dit, il n'y à que trois jours,
que vous ne souhaitiez autre chose que de voir le cardi-
nal Azzolino rétabli dans le ministère, ainsi qu’Ottoboni,
et que vous serlez content du pontificat pourvu que cela
fût? »
Chaulnes protesta que telle n'était pas son intention, et la
“cine continua à lui vanter le désintéressement d’Azzolino, en
même temps qu'elle déclarait qu’une négociation qui aurait
pour but de faire promettre à Vidoni de déposséder Azzolino
de sa charge serait « injuste, malhonnête et inutile.» « Vidoni,
fnit-elle, se moquerait sans doute après de ceux qui l’auraient
obligé à de semblables promesses, de l'exécution desquelles
l'honneur et la conscience le dispensent. »
On s'entendit cependant à la fin, quoique Christine s'ima-
ginât voir chez l'ambassadeur une certaine froideur qu'elle
attribuait aux intrigues de Ravizza. Elle devait cependant
reconnaître que le conseil était bon, car Azzolino lui-même
n’avait cessé de recommander à Vidoni de protester de son
dévouement à Chigi.
Pour se distraire, l’ambassadeur n'avait que les soirées de
la connétable Colonna. Il n'y échappait pourtant pas à la
nécessité d'entendre parler du conclave, car dans tout Rome
on ne s'occupait guère d'autre chose. Dans la maison Colonna
on s'amusait à lire toutes les pasquinades de la ville et quel-
quefois, disait-on, à les faire. Vidon1 était surtout le point de
mire des beaux esprits de la coterie mondaine, entièrement
dévouée aux Chigi. Mais on ne pouvait pas toujours être spI-
rituel; quelquefois on se contentait d’être grossier. Voici par
exemple :
121
Papa Vidonus
Papa Lupus primus (1)
79*
{{)\ Vidoni pane, c'est S. S. Loup I"