Full text: Christine de Suède et la conclave de Clément X (1669-1670)

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L’ARRIVÉE DES FRANÇAIS 
que Chig1 ne voulait pas que Vidoni remit Azzolino à la secré- 
tairerie d’État, la reine, piquée au vif, reprit : 
« Voulez-vous donc obliger Vidoni à n'avoir aucune bonté 
pour Azzolino, vous qui m'avez dit, il n'y à que trois jours, 
que vous ne souhaitiez autre chose que de voir le cardi- 
nal Azzolino rétabli dans le ministère, ainsi qu’Ottoboni, 
et que vous serlez content du pontificat pourvu que cela 
fût? » 
Chaulnes protesta que telle n'était pas son intention, et la 
“cine continua à lui vanter le désintéressement d’Azzolino, en 
même temps qu'elle déclarait qu’une négociation qui aurait 
pour but de faire promettre à Vidoni de déposséder Azzolino 
de sa charge serait « injuste, malhonnête et inutile.» « Vidoni, 
fnit-elle, se moquerait sans doute après de ceux qui l’auraient 
obligé à de semblables promesses, de l'exécution desquelles 
l'honneur et la conscience le dispensent. » 
On s'entendit cependant à la fin, quoique Christine s'ima- 
ginât voir chez l'ambassadeur une certaine froideur qu'elle 
attribuait aux intrigues de Ravizza. Elle devait cependant 
reconnaître que le conseil était bon, car Azzolino lui-même 
n’avait cessé de recommander à Vidoni de protester de son 
dévouement à Chigi. 
Pour se distraire, l’ambassadeur n'avait que les soirées de 
la connétable Colonna. Il n'y échappait pourtant pas à la 
nécessité d'entendre parler du conclave, car dans tout Rome 
on ne s'occupait guère d'autre chose. Dans la maison Colonna 
on s'amusait à lire toutes les pasquinades de la ville et quel- 
quefois, disait-on, à les faire. Vidon1 était surtout le point de 
mire des beaux esprits de la coterie mondaine, entièrement 
dévouée aux Chigi. Mais on ne pouvait pas toujours être spI- 
rituel; quelquefois on se contentait d’être grossier. Voici par 
exemple : 
121 
Papa Vidonus 
Papa Lupus primus (1) 
79* 
{{)\ Vidoni pane, c'est S. S. Loup I"
	        
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