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L'ARRIVÉE DES FRANÇAIS
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V
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J'épargnerai au lecteur le compte rendu des conversations
et des billets échangés quotidiennement pendant plus d'une
semaine entre Azzolino, Vidoni, Zetina et Christine. Le car-
Jinal et la reine ne cessent de prêcher la nécessité d'une pru-
dence et d’une habileté, que malheureusement ni Astorga ni
le bon Zetina ne possédaient. Astorga, il faut le dire, essaya
vraiment d'agir en faveur de Vidoni, ainsi qu’il l'avait pro-
mis. Il alla trois jours de suite à la fenêtre du conclave (1)
pour parler aux cardinaux de sa faction et leur donner ce
qu'il appelait naïvement des ordres de travailler pour Vidoni.
[1 donna même cet ordre par écrit (2) Médicis et ses lieute-
nants se gardèrent bien de refuser d’obéir, mais ils obéirent
à leur facon. Ils allèrent par tout le conclave répéter qu'As-
torga ne voulait entendre parler que de Vidoni, et que c'était
sur les conseils de l'Escadron qu'il s'était décidé pour lui. Ils
espéraient ainsi indisposer contre le malheureux Vidoni les
Français, qui verraïent en Jui un candidat espagnol, Chigl,
qui le considérerait comme le protégé de l’Escadron au lieu
du sien, et enfin Barberino et Rospigliosi, qui s'empresse-
raient d’écarter ce rival de leurs propres papables.
Azzolino écrivait de longues lettres pour montrer que ce
n’était pas là la bonne manière de pousser un candidat.
Qu’Astorga sache gouverner sa faction, qu’il lie la langue et
les mains à ses cardinaux, sans cela il ne répondait de rien!
Il fallait cacher son jeu, ne pas parler de Vidoni pour le
moment! Qu'on écarte d’abord tous ses rivaux! Aprés, pas
avant, on proposerait Vidoni. De plus il fallait persuader aux
Français qu’on le faisait à contre-cœur, et à Chigi qu'en agis-
sant de la sorte, on croyaitêtre désagréable à l'Escadron! Qu'As-
(1) Les 95, 26 et 27 janvier.
9) Zetina à Azzolino, 22 et 93 janvier