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PREMIÈRES ESCARMOUCHES {
mais sa défiance était éveillée, et nous verrons bientôt qu'elle
n’avait pas tort. Les lettres d’Azzolino furent en effet, peu de
temps après, communiquées par Astorga à Médicis, malgré
serments et promesses. Oh, le bon billet qu'avait Christine!
Pour finir d'apaiser la reine, Zetina l’assura que Médicis
avait recu l’ordre exprès de ne rien entreprendre dans le con-
clave sans l'assentiment préalable d'Astorga (1).
Tout ceci fut fidèlement rapporté à Azzolino et par lui à
Vidoni, mais à l’intérieur du conclave on ne voyait aucune
trace du changement de tactique de l’ambassadeur d'Espagne.
Médicis était plus intime avec Chigi que jamais, Pio recom-
mandait l'élection de Vidoni d’une manière outrée qui trahis-
sait sa mauvaise foi, et les pratiques pour d’Elci et Cels1 con-
tinuaient plus vives que jamais. Celsi croyait ses chances st
sérieuses qu’un soir 1l se facha parce que Chigi ne voulait pas
brusquer son élection (2). Tout cela méritait un peu d'eau
froide. Les factions de la Triple voulurent donner une marque
de leur force. Au scrutin du 15 janvier, ces cardinaux réu-
nirent leurs votes sur la tête de Barberino, qui en obtint
vingt-cinq. En réalité vingt-six votèrent pour lui, mais un
bulletin fut déclaré nul parce qu’un distrait y avait écrit
« Decanus » (3) au lieu du nom de Barberino (4). Il n'était
nullement question de faire Barberino pape, mais la Triple
manifestait sa force d’une manière imposante. Avec Imperialr
qui devait bientôt rentrer (5), on arrivait à vingt-sept voix, et
toute la faction Rospigliosi n'avait pourtant pas voté. Pas
d'élection possible sans pactiser avec eux.
Rome commencait à s’impatienter des lenteurs du con-
clave, et pour tromper l’ennui de l'attente on s'amusait.
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billet « si mal écrit qu’il m'est impossible de le copier ». Je n’ai cependant pu
le retrouver.
(L) Azzolino à Vidoni, 1% janvier.
(2) Ibidem.
(3) Fr. Barberino était le doyen du Sacré-Collège.
+) Azzolino à Vidoni, 15 janvier.
(5) « Je vous prie, écrivez à Imperiali, pour l’obliger de rentrer au conclave,
car il se porte bien, et son absence fait fort causer Rome. » Christine à Azzolino,
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