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PREMIÈRES ESCARMOUCHES
table à l'Espagne. Quant à Brancaccio, il se servit malheureu-
sement de termes ambigus. Les ordres à son égard n'étaient
pas changés, disait don Pedro, et jamais il ne conseillerait à
Astorga de sortir de l'ordre général qu'il avait recu. — Il yavaut
contradiction. Astorga avait pour ordre général « ni inclure,
ni exclure » , mais il avait aussi la lettre de la reine-régente,
ordonnant l’exclusion de Brancaccio. Astorga comprit que
puisque rien n'était changé, l’ordre de la lettre royale n’était
pas rétracté, et comme il ne recut jamais de réponse de
Madrid à une lettre demandant ce qu’il fallait faire vis-à-VIS
de Brancaccio, il garda cette opinion pendant tout le con-
clave. C'était une erreur, comme nous le verrons plus tard,
mais dans les circonstances données elle était assez excu-
sable. {
A peine ces questions éclaircies, Astorga en vit surgir
d’autres. Il avait pour l’assister dans les affaires du conclave
l'auditeur de rote Mgr Zetina, qui en 1667 lui avait servi
d’intermédiaire avec l’Escadron, et qui à cause de cela était
mal vu de Chigi. Les antipathies sont souvent réciproques, et
Zetina, qui connaissait la situation infiniment mieux que
l'ambassadeur, s'ingéniait à lui montrer qu'il avait fait une
mauvaise affaire en traitant avec Chigi et en se privant ainsi
du concours de ses anciens alliés de l’Escadron. Deux des.
candidats de Chigi, Cels1 et Bonvisi, étaient favorisés par la
France. Il serait impossible de faire passer d’Elci, on le voyait
déjà. Vidoni seul convenait donc à l'Espagne. Mais le chef
de la faction d'Espagne, Médicis, disait à qui voulait l'écouter
qu’il fallait attendre les Français. Et quand ils seraient arrivés
on ferait un pape francais, soit Celsi, soit Bonvisi. Un ambas-
sadeur d'Espagne pouvait-il s'associer à une politique de cette
espèce? Ce serait annoncer au monde la suprématie de la
France. Heureusement 1l y avait un moyen de tout arranger.
Vidoni était acceptable à l’Espagne, ‘1 était sur la liste de
Chig1, on le disait bien vu de l’Escadron. Pourquoi ne pas
s'arranger avec Azzolino pour l'élire, et cela de suite, afin
que les Francais à leur arrivée trouvassent un fait accompli?
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