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SEPTIÈME HISTOIRE
LE PALAIS DE LA REINE DES NEIGES
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Les murailles du château étaient faites de neige amassée
par les vents, qui y avaient ensuite percé des portes et des
lenêtres. Il y avait plus d’une centaine de salles immenses.
La plus grande avait une longueur de plusieurs milles. Elles
étaient éclairées par les feux de l’aurore boréale. Tout y bril-
lait et scintillait. Mais quel vide et quel froid!
Jamais il ne se donnait de fêtes dans cette royale demeure.
u'eût été chose facile pourtant que d’y convoquer pour un
petit bal les ours blancs, qui, la tempête servant d’or-
chestre, auraient dansé des quadrilles dont la gravité décente
eût été en harmonie avec la solennité du lieu. Jamais on ne
laissait non plus entrer les renards blancs du voisinage ;
jamais on ne permettait à leurs demoiselles de s’y réunir pour
babiller et médire, comme cela se fait pourtant à la cour de
bien des souverains. Non, tout était vaste et vide dans ce
palais de la Reine des Neiges, et la lumière des aurores boréales
qui augmentait, qui diminuait, qui augmentait de nouveau.
toujours dans les mêmes proportions, était froide elle-même.
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