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CONTES D’ANDERSEN.
voltiger dans les airs l'écume des flots comme des plumes de
cygne. Les vagues roulaient vers la côte, pareilles à d’im-
menses cataractes bouillonnantes. Il fallait l'œil exercé des
marins pour distinguer le bâtiment ; c'était un superbe trois-
mâts. Toutà coup la merle souleva, le poussant vers la terre,
à bien peu de distance de la bonne voie. ll rencontra un
second rocher et ne bougea plus. Impossible de lui porter
secours. D’énormes vagues le couvraient presque tout entier.
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On apercevait les efforts désespérés de l'équipage; on croyait
entendre les cris d'angoisse des naufragés. Arriva une vague
qui, tombant avec autant de fracas qu’un gigantesque quartier
de roche, arracha l'arrière du navire. La proue se souleva en
l’air. On entrevit alors deux personnes, se tenant dans les
bras l’une de l'autre, sauter dans la mer ; une minute après.
le flot jeta sur la plage un seul corps : c'était une femme.
Les marins danois la croyaient morte. Quelques-unes des
femmes, la soulevant, crurent reconnaître en elle des signes
de vie et la transportèrent dans la maisonnette du pêcheur.
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