ELLE SE CONDUIT MAL.
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mestre lui avait donné pour la malade quelques pommes de
terre rôties et un beau morceau de jambon gras. Marthe et
le petit s’en régalaient. La malade en aspirait l’odeur, qui la
réconfortait. disait-elle.
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Marthe coucha l’enfant aux pieds de sa mère, en travers
du lit, et le couvrit avec un vieux tapis à bandes bleues et
rouges. La blanchisseuse allait un peu mieux. Le fumet de
ces bonnes choses lui avait fait de bien, et la bière chaude
l’avait fortifiée.
CU
dal,
« Tu es une bonne âme, Marthe, dit-elle. Comment te
remercier? Je veux te raconter tout le passé, quand l'enfant
sera ‘endormi, et je crois qu'il l’est déjà. Vois de quel air
doux et innocent il repose, les yeux fermés! Il ne sait pas ce
que sa mère a souffert, et Dieu veuille qu'il ne le sache
jamais!
« Je servais, comme vous le savez, chez le conseiller à la