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LE CAMARADE DE VOYAGE.
voyait pour la première fois les villages qu’il traversait; les
gens qu’il rencontrait lui étaient tous inconnus. Il se crovait
tout à fait à l’étranger. La
première nuit, il lui fallut
coucher dans les champs,
sur une meule de foin.
D'autre lit il n’y en avait
pas; mais, se dit Jean, le
roi n’en a pas de plus beau.
À ses pieds, un superbe
tapis de verdure. À peu de
distance, un ruisseau mur-
murant. Un matelas épais,
moelleux et odorant; et
par-dessus sa tête le dais
du ciel magnifiquement
étoilé. Quelle chambre à
coucher était comparable
à celle-là? Des touffes de
sureau et d'églantier l’in-
vitaient au sommeil en lui
envoyant leur parfum. La
lune suspendue à la voûte bleue lui tenait lieu de veilleuse ;
il n’y avait pas de danger que celle-là mît le feu aux rideaux.
Jean pouvait dormir tranquille, et c’est ce qu’il fit sur-le-
champ. Il ne se réveilla que lorsque le soleil était déjà sur
l'horizon et que des nuées de petits oiseaux voletaient autour
de lui, criant : « Bonjour! allons, lève-toi, sus, sus, alerte ! »
Il entendit sonner les cloches du prochain village. C'était
un dimanche. Les bonnes gens arrivaient de tous côtés, s’ache-
minant vers l’église. Jean les suivit, mêla sa voix aux voix