@
Ÿ
e
ç
s
3
7
INSTRUCTION PRIMAIRE, 33
mune. Cette commission a pour tâche de surveiller les
écoles primaires et les petites écoles du district. de porter
son attention sur tout ce qui les concerne et de veiller à
ce que l’enscignement y soit donné avec conscience par le
maître et reçu par les élèves avec profit.
Il est exercé une autre inspection générale dans les
districts respectifs par les inspecteurs particulièrement
nommés par le Ministre du culte et de l'instruction publique.
ainsi que par l'évêque et le consistoire ecclésiastique.
Le Roi exerce la direction suprême de l'instruction
primaire, ainsi que de l’enseignement en général, par l'in-
termédaire dudit Ministre, qui, dans son Département, a des
divisions spéciales consacrées à l’instruction et à la haute
surveillance des écoles.
Pour former des instituteurs et institutrices pour l’instruc-
tion primaire il existe des écoles normales (séminaires). Les
traitements des professeurs sont inscrits au budget. Les
élèves dont les ressources sont insuffisantes reçoivent des
subventions de l'Etat. Les allocations de l’Etat inscrites au
budget pour l’enseignement primaire, en 1878, s'élèvent à
2,945,700 cour. (4,230,000 francs).
Inutile de dire que l'enseignement primaire, pendant
les dernières 35 années, n’est arrivé que peu à peu et par
suite des efforts continuels des pouvoirs de l’Etat à sa si-
tuation actuelle. Les allocations récemment accordées pour
prolonger d’une année l’instruction dans les écoles normales.
l'institution des écoles de persévérance pour les élèves pri-
maires les plus doués, et enfin les dispositions nouvelles prises
pour procurer aux élèves une instruction plus étenduc
dans le dessin ct dans l’exercice des métiers promettent
pour l'avenir des progrès plus considérables encore.
Grâce à l'instruction publique on est arrivé à ce résul-
lat que, à très peu d’exceptions, tout suédois majeur ct
toute suédoise, d'un âge pas trop avancé, sait lire et écrire.