500 SAINTE BRIGITTE.
saient son empire ; il s’étendait sur tous, excepté
sur celui qui faisait répandre à la malheureuse
mère des torrents de larmes.
Charles semblait renoncer aupèlerinage de Terre
Sainte et choisir Naples pour seconde patrie.
Partout il s’attachait aux pas de la reine, qui agréa
cette servance. Pétrarque, son ancien aumônier, ne
lui avait point prêché de rigueurs contre les chastes
amours, et elle arrivait de Provence où, avec
les chantres du gai savoir, avec Arnaud Daniel, on
s’écriait volontiers à l’automne de la vie :
L’amors novela
Mi fa l'eor reverdir.
Les amoureux s'abandonnèrent à ce sentiment
d’arrière-saison où ils jetaient leurs dernières espé-
rances de joie. Soudain ils prirent un parti que
ne leur eussent point suggéré les courtisans,
accoutumés à porter le Décaméron de Boccace en
guise de livre d'heures. Jeanne manifesta l’inten-
tion d’épouser le seigneur d’Ulfàäsa. La disparition
de Jacques de Majorque sur les champs de bataille
espagnols l’autorisait-elle à se croire veuve! ? On
1. Quand mourut Jacques de Majorque ? Il est difficile de le dire. SuM-
MONTE, Op. cit., Il, 448, C. pe Lerris, op. cit, III, 12, Carrafa (His-
toria del regno di Napoli, Napoli, 1572, 132), les Giornali Napo-
letani (MuraTorr, Rer. Ital. XXI, 1036), le font disparaître dès 1368.
Mazzella (LeVite dei re di Napoli, Napoli, MDXCIV, 320) rapporte
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