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SAINTE BRIGITTE.
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l’âge respectait encore sa beauté incomparable, et
l’art jetait des voiles sur ce que le temps avait
touché. Elle “était là, dominant la cour de son impo-
sante stature. Ses cheveux dorés, retenus sous une
coiffure de velours et de perles, laissaient à décou-
vert un front large et haut; deux grands yeux noirs,
au regard profond, éclairaient son visage, à qui
le sourire des lèvres, toujours entr'ouvertes, et la
finesse du nez, légèrement retroussé, donnaient du
piquant. Dans la réserve presque juvénile de son
maintien, la dignité de la femme l'emportait
encore sur la majesté de la souveraine.
Tout ce que Charles avait entendu dire de la reine
Jeanne se présenta confusément à son esprit. Îl
perdit le souvenir des propos méchants que se per-
mettaient les étrangers, et vit la douce reine comme
la voyaient ses propres sujets. Il partageait leurs
sentiments, étonné des connaissances que ren-
fermait la jolie tête de cette princesse, qui avait
promulgué tant de lois sages et pris tant de mesures
utiles aux finances du royaume ; mais il songeait
plutôt aux vers qu’elle avait écrits en diverses
langues, à la voix ravissante qui les chantait. Il était
frappé d'admiration en regardant cette belle taille,
parfois chargée de l'armure, et ces mains blanches
et longues, également capables de manier l'épée
contre des vassaux rebelles ou de répandre sur eux,
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