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Corn. I, 3.
v - 157. Le Comte: Pour grands que soient les rois, ils sont
ce que nous sommes,
Hs peuvent se tromper comme les autres hommes,
Et ce choix sert de preuve ä tous les courtisans,
Qu’ ils savent mal payer les Services prbsents.
v > 167. D. Diegue:
Vous n’avez qu’ une fille, et moi je n’ai qu’ un fils,
Leur hymen nous peut rendre ä jamais plus qu’amis,
Faites-nous cette grace, et l’acceptez pour gendre.
v - 170. Comte:
A des partis plus hauts ce beau fils doit pretendre;
Et le nouvel dclat de votre dignitb
Eui doit enfler le coeur d’une autre vanitd.
v - Hl gouvernez le prince:
Montrez-lui comme il faut regir une province,
Faire trembler partout les peuples sous la loi,
Remplir les bons d’amour et les mdchants d’effroi
Joignez ä ces vertus celles d’un capitaine:
Montrez-lui, comme il faut s’endurcir ä la peine,
Dans le mdtier de Mars se rendre sans dgal;
Passer les jours entiers et les nuits ä cheval,
Reposer tout armd, forcer une muraille,
Et ne devoir qu’ ä soi le gain d’une bataille.
v - 225. Le Comte: Ton impudence,
Tdmdraire vieillard, aura sa recompense.
v - 231. Le C.: Ton epee est ä moi, mais tu serois trop vain,
ce honteux trophde avait chargd ma main.
Adieu! fais lire au prince, en ddpit de l’envie,
Pour son instruction, l’histoire de ta vie.
Corn. 1,4.
v - 237. Diegue: O rage! o desespoir! ovieillesse ennemie!
N’ai-je donc tant vdcu que pour cette infamie?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour fletrir tant de lauriers?
Mon bras, qu’ avec respect toute l’Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvd cette empire,
Tant de fois affermi le tröne de son roi,
Trahit donc nja querelle et ne fait rien pour moi.
O cruel Souvenir de ma gloire passde!
v ’ 247. Nouvelle dignitd, fatal ä mon bonheurl
v - 251. Comte, sois de mon prince ä prdsent gouverneur!
Ce haut rang n’admet point un homme sans honneur.
v - 255. Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d’un corps tout de glace inutile ornement
v - 259. Va, quitte ddsormais le dernier des humains,
Passe pour me venger, en des meilleures mains.
Corn. 1,5.
v - 261. Dibgue: Rodrigue, as-tu du coeur?
Cibb. II, 3.
v. 561. Gorm.: Kings are, alas, but Men, and form’d
Iike us,
Subject alike to be by Men deceiv’d;
The blushing Court from this rash Choice will see,
How blindly he o’erlooks superior Merit.
v. 571. Alv.: You have a virtuous Daughter, I a Son,
Whose softer Hearts our mutual Hands have rais’d
E’en to the summit of expected Joy
If no Regard to me, yet let at least
Your Pity of their Passions rein your Temper.
v. 576. Gorm.:
O needless care! To nobler Objects now
That Son, be sure, in Vanity pretends.
v. 582. Instruct the Royal Youth to rule with Awe
His future Subjects trembling at his Frown;
Teach him, to bind the loyal Heart in Love,
The bold and factious in the Chains of Fear.
Join to these Virtues too your warlike Deeds.
v. 590. Read him, what scorching Suns he must endure,
What bitter Nights must wake, or sleep in Arms,
To countermarch the Foe, to give th’ Alarm,
And to his own great Conduct owe the Day.
v. 625. Gorm.: Take that! audacious Dotard!
v. 631. Gorm.:
Thy Sword is mine, take back th’inglorious Trophy
Which would disgrace the Victor’s Thigh to wear,
Now forward tho thy Charge, read to the Prince
This martial Lecture of thy fam’d Exploits.
Cibb. 11,4
v. 637. Alv.: O Rage! o wild Despair! o helpless Age!
Wert thou but lent me to survive my Honour?
Am 1 with martial Toils worn gray, and see
At last one Hour’s Blight lay waste my Laureis?
Is this fam’d Arm to me alone defenceless?
Has it so often prop’d this Empire’s Glory,
Fenc’d like a Rampart the Castilian Throne,
To me alone disgraceful! to its Master useless!
O Sharp Remembrance of departed Glory!
O fatal Dignity too dearly purchas’d!
Now, haughty Gormaz, now guide thou my Prince,
Insulted Honour is unfit t’approach him.
And thou, once glorious Weapon, fare thee well,
Old Servant, worthy of an abler Master,
Leave now for ever his abandon’d Side,
And to revenge him, grace some nobler Art.
Cibb. 11,5.
v. 654. Alv.: O Carlos! Canst thou bear Dishonour?