Full text: Die Entwicklung des französischen Infinitivausganges (Vokal +) palatales l + er

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fesant observer ä ses acteurs et en les desacoutumant peu ä peu 
de la mauvaise babitude qu’ils avoient contractee de jeunesse 
dans la prononciation de ces syllabes finales. II a si bien corrige 
le defaut de cette manifere de prononcer que nous ne voyons pas 
un homrae de theatre qui ne s’en soit entierement defait, et qui 
ne prononce regulierement les syllabes finales de nos infinitifs 
termines en er, ce qui ne se faisoit pas il y a trente ans, par- 
ticulierement parmi les comödiens de province, qui pronongoient 
tres mal cette syllabe finale et dont ils se sont corrige, quoi 
qu’ils manquent encore en bien d’autres manieres de prononcer.“ 
II dit ailleurs: II n’y a plus que des predicateurs de village qui 
prononcent par un e ouvert, quand ils parlent en public . . . . 
On ne voit presque personne qui parle en public manquer dans 
la prononciation de ces deux lettres finales er. Mais il n’est pas 
de meine de ceux qui lisent, car cette remarque n’est pas encore 
venue jusqu’ä ceux qui, quoique s^avans et polis, ne parlent ja- 
mais en public.“ Auch im 18. s. bestand noch die offene Aus 
sprache des e, wie Grimarest (1712) und Girard (1716), De 
Longue (1725), Anonyme (1727) bezeugen. Anonyme (1727) 
sagt: „De fort bons auteurs frangois ont dit que ces 
sortes de rimes mer, amer peuvent passer dans les grands poemes, 
ajoutent qu’alors il faut, en depit de l’oreille, prononcer durement 
les syllabes douces. Aussi ai-je souvent observe que ce mauvais 
conseil etoit suivi par la plüpart des comediens de Paris, m&me 
par la maitresse du duc d’Orlöans, je veux dire la belle Desmares, 
qui d’ailleurs avoit la prononciation si charmante et si delicate.“ 
Aus den erwähnten Grammatikerzeugnissen geht hervor, daß 
im 17. u 18. Jahrh. besonders im Reim und in der gehobenen 
Rede die Aussprache -er beliebt gewesen ist, während in der ge 
wöhnlichen Umgangssprache e(r) die normale Aussprache war, wenn 
auch hier die Aussprache er nicht direkt ausgeschlossen war. Vgl. 
auch die ber Nyrop Gr. I 2 S. 185 f. gesammelten „normannischen“ 
Verse. — Besonders lange hielt sich in der gehobenen Sprache die 
Aussprache er vor folgendem Vokal im 18. s. Antonini (1753) 
bemerkt hierzu: „dans la prononciation soutentie on rend ouvert 
l’e des infinitifs et on fait sentir l’r quand le mot suivant com- 
mence par une voyelle aime-r’ ä son aise. J’ai meme entendu 
d’habiles gens qui, dans la prononciation soutentie, rendoient ouvert
	        
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