42
fesant observer ä ses acteurs et en les desacoutumant peu ä peu
de la mauvaise babitude qu’ils avoient contractee de jeunesse
dans la prononciation de ces syllabes finales. II a si bien corrige
le defaut de cette manifere de prononcer que nous ne voyons pas
un homrae de theatre qui ne s’en soit entierement defait, et qui
ne prononce regulierement les syllabes finales de nos infinitifs
termines en er, ce qui ne se faisoit pas il y a trente ans, par-
ticulierement parmi les comödiens de province, qui pronongoient
tres mal cette syllabe finale et dont ils se sont corrige, quoi
qu’ils manquent encore en bien d’autres manieres de prononcer.“
II dit ailleurs: II n’y a plus que des predicateurs de village qui
prononcent par un e ouvert, quand ils parlent en public . . . .
On ne voit presque personne qui parle en public manquer dans
la prononciation de ces deux lettres finales er. Mais il n’est pas
de meine de ceux qui lisent, car cette remarque n’est pas encore
venue jusqu’ä ceux qui, quoique s^avans et polis, ne parlent ja-
mais en public.“ Auch im 18. s. bestand noch die offene Aus
sprache des e, wie Grimarest (1712) und Girard (1716), De
Longue (1725), Anonyme (1727) bezeugen. Anonyme (1727)
sagt: „De fort bons auteurs frangois ont dit que ces
sortes de rimes mer, amer peuvent passer dans les grands poemes,
ajoutent qu’alors il faut, en depit de l’oreille, prononcer durement
les syllabes douces. Aussi ai-je souvent observe que ce mauvais
conseil etoit suivi par la plüpart des comediens de Paris, m&me
par la maitresse du duc d’Orlöans, je veux dire la belle Desmares,
qui d’ailleurs avoit la prononciation si charmante et si delicate.“
Aus den erwähnten Grammatikerzeugnissen geht hervor, daß
im 17. u 18. Jahrh. besonders im Reim und in der gehobenen
Rede die Aussprache -er beliebt gewesen ist, während in der ge
wöhnlichen Umgangssprache e(r) die normale Aussprache war, wenn
auch hier die Aussprache er nicht direkt ausgeschlossen war. Vgl.
auch die ber Nyrop Gr. I 2 S. 185 f. gesammelten „normannischen“
Verse. — Besonders lange hielt sich in der gehobenen Sprache die
Aussprache er vor folgendem Vokal im 18. s. Antonini (1753)
bemerkt hierzu: „dans la prononciation soutentie on rend ouvert
l’e des infinitifs et on fait sentir l’r quand le mot suivant com-
mence par une voyelle aime-r’ ä son aise. J’ai meme entendu
d’habiles gens qui, dans la prononciation soutentie, rendoient ouvert