prononce presque du bout de la langue, de maniere qu’on fait
entendre distinctement l’l et l'i On ne fait entendre
que deux sons dans rou-iller .... et on en distingue trois dans
rou-li-er.“
Neben der im obigen auseinandergesetzten Aussprache des
pal. 1 finden sich schon seit dem 17. Jahrh. bei den Grammatikern
Bemerkungen über Vereinfachung des pal. 1 zu j. Es begann
das 1-Element aus der Artikulation zu schwinden, und es blieb
infolgedessen nur der j-haltige Bestandteil übrig. Diese neue
Tendenz kam zuerst beim niederen Volke in Gebrauch und hat
sich allmählich, trotz des heftigen Widerstrebens der Grammatiker
und der Gebildeten, durchzusetzen vermocht, sodaß heutzutage
in der Sprache der Gebildeten das pal. 1 absolut kein 1 mehr
enthält, sondern zum j vereinfacht ist. Hören wir die diesbezüg
lichen Aussagen der Grammatiker bei Thurot II S. 298/99:
Hindret (Discours, 1687) „dans la petite bourgeoisie de
Paris on trouve beaucoup de gens qui pour dire
bataillon, postillon, bouteille, moüille, boüillon, et autres mots
oü il entre des i accompagnez de deux 11 moüillees, disent batayon,
postiyon, boutaiye, boüyon.“ — Vaudelin (1715): ,,les artisans
de Paris disent une fi'ie, de la päie.“ — De Longue (1725):
„Certains gens ont de la peine ä doner la prononciation de l'i
moüillee. On leur entend dire fami-ie, funera-ie, etc. Cette dia-
lecte decouvre, dans les compagnies, la basse bourgeoisie et les
personnes sans education.“—Dumas (1733): „Le peuple de Paris
confond aussi le vrai son du ... . 1 moüillee avec un son rnoyen sem-
blable au son de l’y ... Le peuple dit pa-ye, sou-yd pour paille, sou-
lier.“ — Restant (1730): „Rien n’est plus desagreable que la pro
nonciation vicieuse que l’on substitue trös commundment ä celle
de l’i moüillee, que l’on prononce dans fille, oreille, famille,
paille, Versailles, etc comme s’il avoit fiye, oreye, feuye
Ce defaut n’e^t pas moins ordinaire ä Paris que dans les pro-
vinces, et il ne paroit pas que l’on ait beaucoup d’attention ä
rompre de bonne heure dans les enfants une habitude dont ils
ont honte quand ils entrent dans le monde, et dont il est rare
qu’ils se defassent aisement.“ —- Montmignon (1785) und Boulliette
(1760) äußern sich ähnlich, vgl. Thurot. 1. c. — Dieser Kampf