Full text: Die Urteile Boileaus über die Dichter seiner Zeit

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vous qui etes le dieu de l’eloquence, comraent vous avez 
souffert qu’il se soit glisse dans Tun et dans l’autre monde 
une si impertinente maniere de parier que celle qui regne 
aujourd’hui, surtout en ees livres qu’on appelle romans; et 
comment vous avez permis que les plus grands heros de 
l’antiquite parlassent ce langage.« 
Aber nicht ihre Sprache allein, auch den Inhalt dieser 
pseudohistorischen Romane konnte B., dem alle Unnatur ver 
haßt war, mit Recht tadeln. Welchen Eindruck machten 
Helden des Altertums, die am Tage berühmter Schlachten 
nach verlorenen Liebesbriefen und verlegten Armbändern 
suchten. Solche Helden mußte der vernichtende Hohn B.’s 
treffen, (ibid.) 
Diogene. — Vous avez pourtant autorite pour le faire; 
et tous les jours les heros que vous venez de voir, sur le 
point de donner une bataille oü il s’agit du tout pour eux, 
au lieu d’employer le temps ä encourager les soldats et ä 
ranger leurs armees, s’occupent ä entendre l’histoire de Tima- 
rete ou de Berelise, dont la plus haute aventure est quelque- 
fois un billet perdu ou un bracelet egare.« 
Dem Tun und Treiben dieser Romanhelden entsprachen 
Charakter und äußere Erscheinung. B. legte diesen die Prä 
dikate »jolis et damerets« n ) bei. Solche Bezeichnungen 
paßten natürlich auf die geschichtlichen Persönlichkeiten des 
Altertums nicht, sie lebten in der historischen Vorstellung 
doch in anderer Weise. Derartige Jammergestalten im 
schreiendsten Widerspruch zur Wirklichkeit als Helden zu 
bezeichnen, war nach B. barer Unsinn, ibid.: »Ne voyez-vous 
pas que ces gens-lä n’ont nul caractäre des heros ? Tout ce qui 
les soutient aux yeux des hommes, c’est un certain oripeau 
et un faux clinquant de paroles, dont les ont habilläs ceux 
qui ont ecrit leur vie, et qu’il n’y a qu’ä leur öter pour les 
faire paraiffe tels qu’ils sont.« 
Dieser Unsinn wurde dadurch noch gesteigert, daß die 
kläglichen Gestalten der Romane Namen erhielten wie Cyrus, 
Horatius Codes, Brutus usw. B. belegte die Romanfiguren 
deshalb mit der Bezeichnung »impertinents usurpateurs des 
noms des veritables heros.« lä )
	        
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